Heuheum ... ( à la base je me suis inscrit parceque ce forum avait l'air sympa et parceque ce topic m'avait tapé dans l'oeil)
Alors pourquoi un si vif intérêt ? Je le trouve du titre au dernier mot trés intéressant. Vous soulevez 3 questions et donc trois débats différents : A savoir l'engagement dans la musique, la place de la violence dans l'art et tout particulièrement dans la musique et enfin les idéaux nauséeux présents dans certaines sphères musicales. Pour moi les trois sont clairement différents et les amalgamer ensembles fait faire des raccourcit attifes.
Je commencerai donc par "musique et engagement".
Tout d'abord il ne faut pas renier les racines de la musiques modernes. Tout le paysage musical moderne (or classic etc...) prend racine dans les années 50 : le ROck & Roll. Mouvement lui même issue des scènes Blues et jazz. Le blues comme le jazz prend ses racines dans les mouvances ouvrières noires américaines en lutte pour la reconnaissance de son statut d'êtres humains. Donc ces deux styles musicaux était déjà à l'époque des styles engagés dans le politique et le social. Quand le rock débarque il choque une population archaïques claustrophobiques et conservatrice. La nouvel génération s'émancipe. Peut de temps aprés débarque le Flower Power réponse antimilitariste au délires souverainistes et colonialistes d'une Europe sur le déclin, bref la rock and roll attitude et la pop music sont bien implanté et revendique un certain état d'esprit et une liberté quasi total. Dans les années 60 la crise s'installe la société ne vas plus, la pauvreté avance à grand pas, la jeunesse fuit a travers les psychotropes prônés par l'univers IP ou par des liens sociaux forts qui vont aboutir à la lutte des classes c'est par là que le mouvement Skin débarque, appuyer par une population immigrée devenue "inutile" et mêlée à la société blanche et pauvre.
69 : l'Art devient fou, la peinture et les arts plastiques réussissent un tour de force, celui de choqué et de marqué à vif la société; le coup de grâce sera donné par la voie musicale du Punk qui défie ouvertement les structures d'un monde qui coince de partout. Suivit un an aprés aux states par le Hard-Core qui déboulonne toute les structures préétablies tant au niveaux sociales que culturelles et donc musicales. Dans le même temps le Hard rock né et infante du métal ou la provocation est surtout accès sur la politique conservatrice et sur la religion.
C'est dans cette période ( 70 80) que resurgissent les démons du nationalisme. Alimenté par une immigration forte mais devenue inutile si ce n'est encombrante pour les pays ôtes (dans les années 50 un afflue massif d'immigré fut nécessaire pour reconstruire l'Europe ...) en plus des guerres sur les anciennes colonies ( Mallouinnes Algéries Vietnam etc) toutes perdues. Et vous avez le terrains fertiles pour faire resurgir le nationalisme.
Les schismes intramouvement sont nombreux (punk, Oi, rock, métal ... ) et tuent ou tout du moins éclatent la plus-part ...
Le concept meme de mouvement musicale apolitique vient de ce foutoir... Le meilleur exemple en est le mouvement goth qui n'est ni plus ni moins qu'un punk light allégé en politique et qui à évolué musicalement.
Donc la question de l'engagement se pose dans la manières de traiter la politique dans la musique, la peur d'etre récupérer ou justement de ne pas ètre accepté pousse les artiste à parler d'autres choses.
Mais soyons sérieux : quand on joue d'une musique underground, n'est on pas engagé ? Peut on défendre un art en marge du système et se dire neutre ? Rejeter les grands circuits de distribution pour le conviviale des échanges direct public/artiste ?
La musique est un vecteur d'expression, et tant que le peuple sera dans la mouise, il y aura des artistes pour le soutenir. Car c'est le monde qui enfante ces portes voies du désespoir commun.
Je traiterais les deux autres points plus tard